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La vie est née avec l'alternance naturelle du jour et de la nuit que l'ANPCEN encourage.
Consultez plusieurs fois notre site : couleurs et sons de la nature évoluent avec le cycle des heures !
Nous sommes le 19 avril 2024 et il est
. Aujourd'hui la nuit se termine à 06:25 à Paris.
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Editorial

 

 

Découvrez l’ANPCEN ! Une association en France dont l’objet social, de manière unique, est entièrement dédié aux enjeux pluriels de la qualité de la nuit et de l’environnement nocturnes, depuis plus de 20 ans. Son expertise ainsi acquise est tout à fait originale. L'action de l'ANPCEN ne se résume pas à une action symbolique quelques minutes ou quelques heures dans l'année. Avec patience, persévérance, l'association travaille de manière continue, toute l'année, pour effectuer un travail de fond.

Elle est la seule association oeuvrant par une approche globale et agissant en même temps aux deux dimensions d'action, nationale et locale, avec des coopérations internationales. Avec ses adhérents dont une centaine d'associations membres, des collectivités, des individus et familles, ses donateurs, les abonnés des réseaux sociaux, l’ANPCEN mobilise une communauté de près de 10 000 personnes. Elle agit au niveau national comme local, de manière désintéressée et bénévole. Reconnue d'intérêt général, elle a reçu en 2014, pour la 1ère fois, l'agrément national des associations de protection de l'environnement. Cet agrément lui a été renouvelé en 2019. Nos principales réalisations sont ici.

 

Au niveau national :  une action continue de plaidoyer et de pédagogie auprès des interlocuteurs nationaux (ministères, administrations, Parlement, Afnor, têtes de réseaux nationaux....

Code de l'environnement : l’ANPCEN a contribué à faire reconnaître l’enjeu de l’environnement nocturne dans les lois Grenelle de l’environnement et suit chacune des étapes de l’élaboration des décrets et arrêtés associés. De même, l'ANPCEN a fait inscrire en 2015 trois articles relatifs à l'éclairage et aux nuisances lumineuses dans la Loi de transition énergétique. L'ANPCEN a fait reconnaître en 2016 les paysages nocturnes comme patrimoine commun de la Nation et le devoir pour tous de protéger l'environnement nocturne dans loi sur la biodiversité.  L'ANPCEN a négocié l'arrêté d'extinction des façades, vitrines, bureaux non occupés entré en vigueur en 2013 et elle a effectué 3 bilans nationaux de terrain de son application. Après un recours associatif gagné devant le Conseil d'Etat, l'ANPCEN a mené 9 mois d'échanges et discussions en 2018 pour voir publiés deux arrêtés en décembre pour un grand nombre d'installations lumineuses. L’association a contribué également aux discussions sur une norme expérimentale de l'Afnor et sur les certificats d’économie d’énergie de l'éclairage public. L'ANPCEN a fait avancer l'inscription des effets sanitaires et sur la biodiversité des LEDS dans le Plan national santé environnement. L'ANPCEN répond également à un grand nombre de consultations publiques afin de faire progresser l'approche intégrée des enjeux d'éclairages.

Eclairage du XXIème siècle : l'ANPCEN souhaite un éclairage contemporain. Mais la modernité et l'innovation ne se résument pas seulement à l'achat de la dernière technologie, de gestion électronique et autres objets dits "smart" ou "intelligents". L'innovation réside dans une nouvelle conception des finalités de l'éclairage et une approche globale : prise en compte des coûts globaux et impacts globaux, des installations lumineuses sur l'ensemble du cycle. Avec l'intégration à réaliser désormais des externalités environnementales, sanitaires et sociales de l'éclairage. L'innovation consiste à répondre aux besoins réels ajustés aux territoires, donc des habitants, et non faire partir les choix de l'offre et des prescriptions des acteurs économiques directement intéressés. Les enjeux du XXIème siècle nécessitente plus de sobriété lumineuse, en se fixant avec un peu de bon sens des limites. Les entreprises du secteur sont appelées à des démarches de responsabilité sociétale exemplaires, les situant en ce domaine au niveau des entreprises d'autres secteurs, et reposant sur des engagements publics de progrès.

Biodiversité et santé humaine : l’ANPCEN porte la recommandation nationale historique d’une meilleure gestion de la lumière dans les trames vertes et bleues sous la forme d’une « trame nocturne », et la prise en compte de la lumière artificielle dans les continuités écologiques est désormais entrée dans la loi biodiversité depuis 2016, grâce à notre plaidoyer. De même, l'ANPCEN oeuvre à la prise en compte des effets de la lumière dans les politiques ou actions de santé-environnement. Le suivi des effets des Leds par l'ANSES est ainsi entré pour la première fois dans le 3e plan national santé environnement et les effets des nuisances lumineuses et d'éclairages à forte composante bleue sont renforcés dans le 4e plan.

Open data : l'ANPCEN demande un accès ouvert aux données publiques de l'éclairage public, en accord avec les engagements internationaux et nationaux pris par le gouvernement.

Gouvernance : l'ANPCEN demande à participer à l'élaboration de tous les textes de référence sur l'éclairage. L'ANPCEN demande expressément un changement de conception : passer d'un éclairage organisé sous l'impulsion de l'offre économique à celui d'une réponse à des besoins avérés, moins théoriques et le plus souvent sur-dimensionnés. L'ANPCEN demande une politique nationale de la lumière artificielle nocturne avec au minimum un objectif de réduction de la quantité de lumière émise, un suivi réel par l'Etat des évolutions, des expertises totalement indépendantes, avec une approche globale d'effets et des coûts de l'éclairage....

Pédagogie : l’ANPCEN sensibilise tous les interlocuteurs nationaux et locaux aux enjeux de l’évolution incontrôlée et exponentielle de l’éclairage public, et plus largement d'éclairages extérieurs, privés et publics, entraînant des halos de pollution lumineuse, des lumières intrusives, la disparition de la nuit par dégradations de l’environnement nocturne. Ainsi l’ANPCEN recense des données et notamment liste les communes pratiquant l’extinction nocturne en milieu de nuit. Elle recommande également un meilleur recours à l’extinction partielle ou totale, dans la gestion des communes, afin d'agir d'abord avec bon sens, avec des dispositions simples, sans coût et à économies immédiates, en euros, en Kwh et en nuisances lumineuses. Nous développons de nombreuses recommandations depuis plus de 20 ans. Elles s'avèrent de plus en plus reprises et utilisées par tous.

Outils : l’ANPCEN a mis au point une véritable "boîte à outils" comme une cartographie de pollution lumineuse et des étiquettes environnementales originales, sur le modèle des étiquettes énergie déjà connues du grand public, pour permettre aux élus de situer la performance des dispositifs existants et de fixer leurs objectifs en termes d’éclairage public. Elles permettent également de promouvoir ces objectifs de manière lisible et simple auprès des citoyens. L'ANPCEN publie des documents grands publics, de la documentation pour les élus et équipes municipales, les acteurs environnementaux... Elle recense des études scientifiques. Elle a réalisé une série de témoignages videos d'élus, un guide de 16 pages de 40 questions/réponses pour les communes. Elle propose une charte d'engagements volontaires aux communes et valorise les progrès par un label national. Elle a conçu des infographies pédagogiques sur les règles d'extinction d'un arrêté de 2018. Elle produit des recommandations pour accompagner les choix d'éclairages et environnementaux des acteurs publics et privés.

Nos recommandations nationales ou positions sont régulièrement mises à jour et sont consultables sur notre site.
 

 

Localement : au plus près des communes et des citoyens

Conférences, animations, expositions, réunions publiques… : les correspondants locaux de l’association alertent et sensibilisent toute l’année citoyens et décideurs publics nationaux et locaux sur la pollution et les nuisances lumineuses. Ils participent aux animations de découverte de l'environnement nocturne.

Charte et conseils : l’ANPCEN a conçu la première charte proposée en France à la signature des communes qui acceptent de s’engager volontairement à rénover leur éclairage extérieur et ses usages, en intégrant les dimensions environnementales dans leur projet. Près de 400 communes, conseils généraux, communauté de communes, syndicats d'énergie l'ont déjà signé : des millions d'habitants sont déjà concernés ! Deux villes de plus de 100 000 habitants se sont engagées aux côtés de l'ANPCEN, en la signant, et montrant que l'action est possible quelle que soit la taille de la collectivité. L’ANPCEN organise des échanges et rencontres, apporte des solutions et des conseils, gracieusement et bénévolement, à ceux qui souhaitent mieux gérer les éclairages extérieurs publics et privés, ou faire comprendre les enjeux.

Le label national Villes et Villages Etoilés est un label original qui valorise localement toutes les communes qui agissent ou veulent progresser par un label national valable 5 ans : 722 communes labellisées, de une à cinq étoiles, ont vu ainsi leur démarche de progrès valorisée, localement et nationalement. Le choix de l'ANPCEN est d'agir sur tout le territoire et non pas réserver la qualité de ciel à quelques espaces peu ou non habités. La démarche d'inscription d'abord communale a été élargie aux territoires, afin de favoriser des participations collectives.

 

International : en réseau

L'ANPCEN échange et coopère avec des acteurs internationaux de pays voisins.
De plus, l'association américaine, International Dark sky Association, lui a décerné un Trophée en 2013 "pour son leadership audacieux"...

Et, important à savoir, ....toutes nos actions sont désintéressées et bénévoles !

 

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Livre blanc "Pour que vive la nature"

L'ANPCEN, fidèle à sa pédagogie d'une approche globale des enjeux de la pollution lumineuse, alerte depuis plusieurs années quant à ses effets sur l'ensemble de la biodiversité, alors que cet aspect demeurait orphelin et que les éclairages artificiels continuent d'être conçus par les humains, pour eux-mêmes, oubliant le monde vivant non humain.
Ainsi après des publications spécifiques, argumentations et un plaidoyer persévérant de plusieurs années, elle réussit à faire reconnaitre la pollution lumineuse dans la nouvelle loi relative à la biodiversité votée en 2016.

L'ANPCEN porte également les enjeux de la pollution lumineuse au sein du collectif de 14 associations et fondations agissant pour la biodiversité.

Livre blanc "Pour que vive la nature"

Ce collectif, à l'occasion de la Journée internationale de la biodiversité, publie un Livre blanc "Pour que vive la nature", biodiversité en danger, les ONG mobilisées et le remet à Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire.

Il est le fruit d’un travail engagé depuis plusieurs mois qui s’inscrit dans la perspective de la prochaine Stratégie nationale pour la Biodiversité 2021-2030, qui fera suite au Congrès Mondial de l’UICN et de la 15e COP pour la biodiversité.

Compte tenu de l’actualité, les 14 associations de connaissance, protection et éducation à la biodiversité ont intégré, dans leurs analyses et leurs propositions d’actions, la crise sanitaire en la replaçant dans une perspective plus globale et systémique et en soulignant les responsabilités humaines.

Elles proposent d’en tirer toutes les conséquences et tous les enseignements, et formulent des pistes de transformation et d’actions pour exposer une autre vision du monde, de nos sociétés et de l’économie afin que nature vive, humains compris, seule manière d’éviter qu’adviennent d’autres crises de même ampleur.


Ce document de 64 pages, comprend trois volets :

- Le premier volet présente l’état actuel de la biodiversité dans notre pays. De par la situation géographique de l’hexagone, ses territoires ultra-marins et son espace maritime, la France figure parmi les pays les plus riches du point de vue de sa biodiversité. Malheureusement, notre pays fait aussi partie des 10 pays au monde abritant le plus d’espèces menacées.

Les causes, bien connues, de raréfaction des espèces s’accentuent. Pourtant, preuve est faite que les solutions existent. Certains résultats ponctuels ont pu être atteints. Des espèces autrefois menacées ont fait leur retour. Ces quelques succès, ponctuels, sont autant d’exemples qui doivent nous encourager à passer à la « vitesse supérieure ».

- Le second volet propose un bilan et une analyse des politiques passées dédiées à la protection de la nature et de la biodiversité depuis 60 ans. Trois grandes périodes sont distinguées : 1960-1990 ; 1990-2010, 2010-2020. De ces décennies de politiques publiques en faveur de la biodiversité, nous retenons cinq principes simples qui devront guider l’action pour la décennie à venir, et même à plus long terme :

1. Une priorité forte doit être accordée à la correction des effets négatifs de diverses politiques sectorielles, nationales ou territoriales, défavorables à la biodiversité ;

2. Une véritable volonté politique des acteurs publics apparaît indispensable à tous les niveaux d’actions, des communes à l’État ;

3. Il apparaît essentiel de définir des objectifs et des indicateurs de résultats communs à tous les opérateurs, pouvant attester de l’efficacité des politiques menées ;

4. Une coordination forte apparaît nécessaire entre tous les opérateurs impliqués ;

5. Il est indispensable de mieux écouter les diagnostics et propositions des acteurs de la société civile, émises en particulier au sein des instances consultatives, déjà mises en place mais rarement écoutées.

- Le troisième volet de ce livre blanc présente nos principales propositions pour une nouvelle stratégie française pour la biodiversité, qui reposent sur huit ambitions, que nous déclinons en 36 objectifs. Pour chaque objectif, nous présentons une sélection d’actions concrètes qui pourraient être mises en œuvre.

Les deux premières ambitions visent à améliorer à la fois la gouvernance de la biodiversité et les outils financiers à travers une gouvernance inclusive et planifiée, coordonnant et mobilisant les acteurs (ambition 1) et un dispositif économique, financier et fiscal au service de la protection de la nature et de la lutte contre le changement climatique (ambition 2).

Les trois ambitions suivantes visent à faire prendre en compte les enjeux de la biodiversité sur l’ensemble de notre territoire et par toutes les activités qui s’y déploient en intégrant les objectifs de biodiversité et les solutions fondées sur la nature dans les principales politiques sectorielles (ambition 3), en réduisant à la source les pressions qui s’exercent sur la biodiversité en ciblant les déterminants socio-économiques qui les génèrent (ambition 4) ainsi qu’en protégeant et en restaurant durablement les milieux naturels, les espèces et leur capacité d’évolution dans un cadre cohérent d’aménagement du territoire (ambition 5).

Enfin, les trois dernières ambitions visent à ce que cette stratégie s’inscrive au cœur de notre société et soit mise en œuvre de manière pérenne, suivie et évaluée grâce à la sensibilisation, la formation et la mobilisation des citoyens et de tous les acteurs (ambition 6), à l’amélioration des savoirs et savoir-faire déployés par les acteurs publics ou privés dans la diversité de leurs compétences et de leurs moyens (ambition 7) et à l’accès équitable au patrimoine naturel et la lutte contre les inégalités d’accès aux aménités naturelles (ambition 8).


Consulter le livre blanc "Pour que vive la nature"

ANPCEN, ASPAS, FERUS, FNE, FNH, H&B, LPO, OPIE, SFDE, SFEPM, SHF, SNPN, Surfrider, WWF

 

 

Consulter notre publication "Eclairage du 21ème siècle et biodiversité" Pour une meilleure prise en compte des externalités de l'éclairage extérieur sur notre environnement : MEB/Caisse des Dépôts-ANPCEN

Etablie à partir d'une bibliographie scientifique internationale


Parmi nos recommandations :

  • Faire appliquer la réglementation en vigueur quant aux sources, publicités et enseignes lumineuses.
  • Publier les contrôles effectués par région et les sanctions.
  • Ne plus augmenter la quantité de lumière artificielle émise la nuit dès 2021 par les acteurs publics et privés et la diminuer d'un facteur 2 à 2025
  • Etablir un suivi de la qualité de la nuit chaque année et instaurer des mesures correctrices pour atteindre l'objectif
  • Rendre obligatoire pour tout nouveau document d'urbanisme l'intégration de la trame noire (pollution lumineuse)



                

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