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La vie est née avec l'alternance naturelle du jour et de la nuit que l'ANPCEN encourage.
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Editorial

 

 

Découvrez l’ANPCEN ! Une association en France dont l’objet social, de manière unique, est entièrement dédié aux enjeux pluriels de la qualité de la nuit et de l’environnement nocturnes, depuis plus de 20 ans. Son expertise ainsi acquise est tout à fait originale. L'action de l'ANPCEN ne se résume pas à une action symbolique quelques minutes ou quelques heures dans l'année. Avec patience, persévérance, l'association travaille de manière continue, toute l'année, pour effectuer un travail de fond.

Elle est la seule association oeuvrant par une approche globale et agissant en même temps aux deux dimensions d'action, nationale et locale, avec des coopérations internationales. Avec ses adhérents dont une centaine d'associations membres, des collectivités, des individus et familles, ses donateurs, les abonnés des réseaux sociaux, l’ANPCEN mobilise une communauté de près de 10 000 personnes. Elle agit au niveau national comme local, de manière désintéressée et bénévole. Reconnue d'intérêt général, elle a reçu en 2014, pour la 1ère fois, l'agrément national des associations de protection de l'environnement. Cet agrément lui a été renouvelé en 2019. Nos principales réalisations sont ici.

 

Au niveau national :  une action continue de plaidoyer et de pédagogie auprès des interlocuteurs nationaux (ministères, administrations, Parlement, Afnor, têtes de réseaux nationaux....

Code de l'environnement : l’ANPCEN a contribué à faire reconnaître l’enjeu de l’environnement nocturne dans les lois Grenelle de l’environnement et suit chacune des étapes de l’élaboration des décrets et arrêtés associés. De même, l'ANPCEN a fait inscrire en 2015 trois articles relatifs à l'éclairage et aux nuisances lumineuses dans la Loi de transition énergétique. L'ANPCEN a fait reconnaître en 2016 les paysages nocturnes comme patrimoine commun de la Nation et le devoir pour tous de protéger l'environnement nocturne dans loi sur la biodiversité.  L'ANPCEN a négocié l'arrêté d'extinction des façades, vitrines, bureaux non occupés entré en vigueur en 2013 et elle a effectué 3 bilans nationaux de terrain de son application. Après un recours associatif gagné devant le Conseil d'Etat, l'ANPCEN a mené 9 mois d'échanges et discussions en 2018 pour voir publiés deux arrêtés en décembre pour un grand nombre d'installations lumineuses. L’association a contribué également aux discussions sur une norme expérimentale de l'Afnor et sur les certificats d’économie d’énergie de l'éclairage public. L'ANPCEN a fait avancer l'inscription des effets sanitaires et sur la biodiversité des LEDS dans le Plan national santé environnement. L'ANPCEN répond également à un grand nombre de consultations publiques afin de faire progresser l'approche intégrée des enjeux d'éclairages.

Eclairage du XXIème siècle : l'ANPCEN souhaite un éclairage contemporain. Mais la modernité et l'innovation ne se résument pas seulement à l'achat de la dernière technologie, de gestion électronique et autres objets dits "smart" ou "intelligents". L'innovation réside dans une nouvelle conception des finalités de l'éclairage et une approche globale : prise en compte des coûts globaux et impacts globaux, des installations lumineuses sur l'ensemble du cycle. Avec l'intégration à réaliser désormais des externalités environnementales, sanitaires et sociales de l'éclairage. L'innovation consiste à répondre aux besoins réels ajustés aux territoires, donc des habitants, et non faire partir les choix de l'offre et des prescriptions des acteurs économiques directement intéressés. Les enjeux du XXIème siècle nécessitente plus de sobriété lumineuse, en se fixant avec un peu de bon sens des limites. Les entreprises du secteur sont appelées à des démarches de responsabilité sociétale exemplaires, les situant en ce domaine au niveau des entreprises d'autres secteurs, et reposant sur des engagements publics de progrès.

Biodiversité et santé humaine : l’ANPCEN porte la recommandation nationale historique d’une meilleure gestion de la lumière dans les trames vertes et bleues sous la forme d’une « trame nocturne », et la prise en compte de la lumière artificielle dans les continuités écologiques est désormais entrée dans la loi biodiversité depuis 2016, grâce à notre plaidoyer. De même, l'ANPCEN oeuvre à la prise en compte des effets de la lumière dans les politiques ou actions de santé-environnement. Le suivi des effets des Leds par l'ANSES est ainsi entré pour la première fois dans le 3e plan national santé environnement et les effets des nuisances lumineuses et d'éclairages à forte composante bleue sont renforcés dans le 4e plan.

Open data : l'ANPCEN demande un accès ouvert aux données publiques de l'éclairage public, en accord avec les engagements internationaux et nationaux pris par le gouvernement.

Gouvernance : l'ANPCEN demande à participer à l'élaboration de tous les textes de référence sur l'éclairage. L'ANPCEN demande expressément un changement de conception : passer d'un éclairage organisé sous l'impulsion de l'offre économique à celui d'une réponse à des besoins avérés, moins théoriques et le plus souvent sur-dimensionnés. L'ANPCEN demande une politique nationale de la lumière artificielle nocturne avec au minimum un objectif de réduction de la quantité de lumière émise, un suivi réel par l'Etat des évolutions, des expertises totalement indépendantes, avec une approche globale d'effets et des coûts de l'éclairage....

Pédagogie : l’ANPCEN sensibilise tous les interlocuteurs nationaux et locaux aux enjeux de l’évolution incontrôlée et exponentielle de l’éclairage public, et plus largement d'éclairages extérieurs, privés et publics, entraînant des halos de pollution lumineuse, des lumières intrusives, la disparition de la nuit par dégradations de l’environnement nocturne. Ainsi l’ANPCEN recense des données et notamment liste les communes pratiquant l’extinction nocturne en milieu de nuit. Elle recommande également un meilleur recours à l’extinction partielle ou totale, dans la gestion des communes, afin d'agir d'abord avec bon sens, avec des dispositions simples, sans coût et à économies immédiates, en euros, en Kwh et en nuisances lumineuses. Nous développons de nombreuses recommandations depuis plus de 20 ans. Elles s'avèrent de plus en plus reprises et utilisées par tous.

Outils : l’ANPCEN a mis au point une véritable "boîte à outils" comme une cartographie de pollution lumineuse et des étiquettes environnementales originales, sur le modèle des étiquettes énergie déjà connues du grand public, pour permettre aux élus de situer la performance des dispositifs existants et de fixer leurs objectifs en termes d’éclairage public. Elles permettent également de promouvoir ces objectifs de manière lisible et simple auprès des citoyens. L'ANPCEN publie des documents grands publics, de la documentation pour les élus et équipes municipales, les acteurs environnementaux... Elle recense des études scientifiques. Elle a réalisé une série de témoignages videos d'élus, un guide de 16 pages de 40 questions/réponses pour les communes. Elle propose une charte d'engagements volontaires aux communes et valorise les progrès par un label national. Elle a conçu des infographies pédagogiques sur les règles d'extinction d'un arrêté de 2018. Elle produit des recommandations pour accompagner les choix d'éclairages et environnementaux des acteurs publics et privés.

Nos recommandations nationales ou positions sont régulièrement mises à jour et sont consultables sur notre site.
 

 

Localement : au plus près des communes et des citoyens

Conférences, animations, expositions, réunions publiques… : les correspondants locaux de l’association alertent et sensibilisent toute l’année citoyens et décideurs publics nationaux et locaux sur la pollution et les nuisances lumineuses. Ils participent aux animations de découverte de l'environnement nocturne.

Charte et conseils : l’ANPCEN a conçu la première charte proposée en France à la signature des communes qui acceptent de s’engager volontairement à rénover leur éclairage extérieur et ses usages, en intégrant les dimensions environnementales dans leur projet. Près de 400 communes, conseils généraux, communauté de communes, syndicats d'énergie l'ont déjà signé : des millions d'habitants sont déjà concernés ! Deux villes de plus de 100 000 habitants se sont engagées aux côtés de l'ANPCEN, en la signant, et montrant que l'action est possible quelle que soit la taille de la collectivité. L’ANPCEN organise des échanges et rencontres, apporte des solutions et des conseils, gracieusement et bénévolement, à ceux qui souhaitent mieux gérer les éclairages extérieurs publics et privés, ou faire comprendre les enjeux.

Le label national Villes et Villages Etoilés est un label original qui valorise localement toutes les communes qui agissent ou veulent progresser par un label national valable 5 ans : 722 communes labellisées, de une à cinq étoiles, ont vu ainsi leur démarche de progrès valorisée, localement et nationalement. Le choix de l'ANPCEN est d'agir sur tout le territoire et non pas réserver la qualité de ciel à quelques espaces peu ou non habités. La démarche d'inscription d'abord communale a été élargie aux territoires, afin de favoriser des participations collectives.

 

International : en réseau

L'ANPCEN échange et coopère avec des acteurs internationaux de pays voisins.
De plus, l'association américaine, International Dark sky Association, lui a décerné un Trophée en 2013 "pour son leadership audacieux"...

Et, important à savoir, ....toutes nos actions sont désintéressées et bénévoles !

 

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Veille ANPCEN : Pollution lumineuse céleste

Verra-t-on un jour plus de "constellation de satellites" que d'étoiles dans notre ciel nocturne ?

Les actualités révèlent régulièrement des projets susceptibles de générer une pollution lumineuse céleste, présentés comme des "innovations". Tel le projet d'une lune artificielle pour "éclairer les villes" depuis le ciel ou le projet de diffuser des publicités lumineuses dans l'espace afin qu'au lieu de voir des étoiles, les humains lisent dans le ciel nocturne... des noms de sodas ou d'un prochain objet à acquérir...

Un autre projet "Starlink" est celui du lancement de satellites en grand nombre par la société américaine Space X d'Elon Musk. Un peu plus de 400 sont déjà lancés et 12 000 à 42 000 seraient annoncés, afin de fournir aux Etats Unis et au Canada en 2020, puis de manière internationale en 2021, un accès Internet plus rapide pour le haut débit.

Illustrant le rythme visé, SpaceX annonçait par exemple en octobre, le lancement de 180 nouveaux satellites en 18 jours seulement.

Ces satellites sont en orbite basse afin de réduire le temps de retour donc de latence du signal pour les abonnés. Space X viserait 40 millions d'abonnés en 2025.

Ils comportent une partie réfléchissante brillante à même de perturber l'astrophotographie et l'observation astronomique par la pollution lumineuse et l'activité radioélectrique entre satellites et antennes terrestres. Certains estiment que 42 000 satellites seraient 150 fois plus gênants que le trafic aérien quotidien (de 180 à 200 000 vols commerciaux), assimilant la réflexion de ces objets techniques à l'émission de lumières artificielles dans le ciel nocturne.

Le régulateur américain a autorisé ces lancements encore en cours de mises au point. D'autres projets internationaux pourraient également voir le jour révélant des concurrences entre plusieurs opérateurs américains et internationaux. Augmentant pollutions lumineuses et risque de collisions entre satellites et de débris issus de celles-ci.


Aussi l'ANPCEN, en veille sur ce projet, communique sa première analyse, établie en cohérence avec ses lignes directrices habituelles :

- L'ANPCEN oeuvre de manière générale pour limiter la pollution lumineuse. Elle agit chaque jour depuis 20 ans pour réduire la pollution lumineuse issue de sources terrestres, sur l'ensemble du territoire, afin de préserver les humains et l'environnement des effets néfastes de l'éclairage artificiel.

- L'ANPCEN souligne la forte continuité entre préoccupations des pollutions lumineuses issues de sources terrestres et célestes.

- L'ANPCEN rappelle sa préconisation constante d'approche globale des enjeux. Or les innovations technologiques sont rarement analysées pour leurs conséquences environnementales, encore moins astronomiques.

- L'ANPCEN privilégie une approche visant d'abord l'ensemble des citoyens. Elle agit pour permettre la contemplation du ciel pour tous, aujourd'hui comme pour les générations futures, à proximité et sans équipements coûteux.

- L'ANPCEN a fait reconnaître, en l'inscrivant dans la loi française, les paysages nocturnes comme un patrimoine de la Nation. Aussi un bien commun ne devrait pas pouvoir être privatisé, un espace colonisé ou approprié, au détriment des activités d'intérêt général et sans concertation avec la société.

- La notion équivalente internationale n'existe pas : les paysages ou le ciel nocturnes ne sont pas reconnus comme patrimoine de l'humanité par l'Unesco, de même que les parcs, réserves de ciel noir ou étoilé.

- L'ANPCEN appelle à considérer qu'un bien commun comme l'espace doit être préservé pour les besoins d'intérêt général de l'humanité, avant le déploiement d'activités économiques et privées.

- L'ANPCEN rappelle que l'espace est aussi actuellement nécessaire aux radiotélescopes terrestres, à la météorologie spatiale, à l'observation du climat, à l'observation de la Terre par satellite et différentes activités scientifiques...il est aussi utilisé par les émetteurs terrestres de téléphonie, pour ne parler que de quelques activités civiles.

- L'ANPCEN appelle donc les acteurs nationaux et internationaux à oeuvrer à des règles communes pour élaborer un cadre concerté. Elle appelle à la régulation internationale des accès et fréquences et à se fixer dès maintenant des limites dans l'exploitation de l'espace, quelle que soit l'orbite.

- Les effets néfastes de ces activités doivent être dès aujourd'hui analysés, suivis et corrigés.


Pétition

 

 

 

 

 

 

Photo : Observation Jean-Luc Colas 28 avril 2020, en France

 


En juin et juillet 2020, le régulateur français a cru utile de fournir des autorisations pour 10 ans à trois stations aériennes pour Starlink. Ce que SpaceX qualifiait de "première en Europe"...

Dans le départements du Nord dans les Hauts de France, à Gravelines, 11200 habitants. En Nouvelle Aquitaine, dans le département de la Gironde à Villenave d'Ornon, 34100 habitants et Belin-Béliet, 5500 habitants.

Ceci relève-t-il d'une concertation en France avec les parties prenantes et d'un bilan global produit dont un bilan environnemental incluant les nuisances lumineuses causées ?


Février 2021 :

"Saint-Senier-de-Beuvron, dans la Manche, 350 habitants, dit non à Elon Musk, l'un des hommes les plus riches du monde. Ce village bucolique et déjà "connecté" ne veut pas des antennes relais que le fondateur de Tesla veut implanter dans un champ pour son projet d'internet par satellite.

"Par principe de précaution, le conseil municipal a dit non, lors d'une réunion sans vote. Ce projet est tout nouveau. On n'a aucun recul par rapport" à son impact sanitaire."

Consulter le papier de Ouest France

"A Saint-Senier-de-Beuvron, dans la baie du Mont-Saint-Michel, les habitants s‘opposent à l’installation de la station terrestre voulue par le milliardaire dans le cadre de son projet Starlink. Les autorités françaises viennent d’autoriser ce réseau d’accès à un internet haut débit à fonctionner en France.

Consulter le papier de Libération



                

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