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La vie est née avec l'alternance naturelle du jour et de la nuit que l'ANPCEN encourage.
Consultez plusieurs fois notre site : couleurs et sons de la nature évoluent avec le cycle des heures !
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Editorial

 

 

Découvrez l’ANPCEN ! Une association en France dont l’objet social, de manière unique, est entièrement dédié aux enjeux pluriels de la qualité de la nuit et de l’environnement nocturnes, depuis plus de 20 ans. Son expertise ainsi acquise est tout à fait originale. L'action de l'ANPCEN ne se résume pas à une action symbolique quelques minutes ou quelques heures dans l'année. Avec patience, persévérance, l'association travaille de manière continue, toute l'année, pour effectuer un travail de fond.

Elle est la seule association oeuvrant par une approche globale et agissant en même temps aux deux dimensions d'action, nationale et locale, avec des coopérations internationales. Avec ses adhérents dont une centaine d'associations membres, des collectivités, des individus et familles, ses donateurs, les abonnés des réseaux sociaux, l’ANPCEN mobilise une communauté de près de 10 000 personnes. Elle agit au niveau national comme local, de manière désintéressée et bénévole. Reconnue d'intérêt général, elle a reçu en 2014, pour la 1ère fois, l'agrément national des associations de protection de l'environnement. Cet agrément lui a été renouvelé en 2019. Nos principales réalisations sont ici.

 

Au niveau national :  une action continue de plaidoyer et de pédagogie auprès des interlocuteurs nationaux (ministères, administrations, Parlement, Afnor, têtes de réseaux nationaux....

Code de l'environnement : l’ANPCEN a contribué à faire reconnaître l’enjeu de l’environnement nocturne dans les lois Grenelle de l’environnement et suit chacune des étapes de l’élaboration des décrets et arrêtés associés. De même, l'ANPCEN a fait inscrire en 2015 trois articles relatifs à l'éclairage et aux nuisances lumineuses dans la Loi de transition énergétique. L'ANPCEN a fait reconnaître en 2016 les paysages nocturnes comme patrimoine commun de la Nation et le devoir pour tous de protéger l'environnement nocturne dans loi sur la biodiversité.  L'ANPCEN a négocié l'arrêté d'extinction des façades, vitrines, bureaux non occupés entré en vigueur en 2013 et elle a effectué 3 bilans nationaux de terrain de son application. Après un recours associatif gagné devant le Conseil d'Etat, l'ANPCEN a mené 9 mois d'échanges et discussions en 2018 pour voir publiés deux arrêtés en décembre pour un grand nombre d'installations lumineuses. L’association a contribué également aux discussions sur une norme expérimentale de l'Afnor et sur les certificats d’économie d’énergie de l'éclairage public. L'ANPCEN a fait avancer l'inscription des effets sanitaires et sur la biodiversité des LEDS dans le Plan national santé environnement. L'ANPCEN répond également à un grand nombre de consultations publiques afin de faire progresser l'approche intégrée des enjeux d'éclairages.

Eclairage du XXIème siècle : l'ANPCEN souhaite un éclairage contemporain. Mais la modernité et l'innovation ne se résument pas seulement à l'achat de la dernière technologie, de gestion électronique et autres objets dits "smart" ou "intelligents". L'innovation réside dans une nouvelle conception des finalités de l'éclairage et une approche globale : prise en compte des coûts globaux et impacts globaux, des installations lumineuses sur l'ensemble du cycle. Avec l'intégration à réaliser désormais des externalités environnementales, sanitaires et sociales de l'éclairage. L'innovation consiste à répondre aux besoins réels ajustés aux territoires, donc des habitants, et non faire partir les choix de l'offre et des prescriptions des acteurs économiques directement intéressés. Les enjeux du XXIème siècle nécessitente plus de sobriété lumineuse, en se fixant avec un peu de bon sens des limites. Les entreprises du secteur sont appelées à des démarches de responsabilité sociétale exemplaires, les situant en ce domaine au niveau des entreprises d'autres secteurs, et reposant sur des engagements publics de progrès.

Biodiversité et santé humaine : l’ANPCEN porte la recommandation nationale historique d’une meilleure gestion de la lumière dans les trames vertes et bleues sous la forme d’une « trame nocturne », et la prise en compte de la lumière artificielle dans les continuités écologiques est désormais entrée dans la loi biodiversité depuis 2016, grâce à notre plaidoyer. De même, l'ANPCEN oeuvre à la prise en compte des effets de la lumière dans les politiques ou actions de santé-environnement. Le suivi des effets des Leds par l'ANSES est ainsi entré pour la première fois dans le 3e plan national santé environnement et les effets des nuisances lumineuses et d'éclairages à forte composante bleue sont renforcés dans le 4e plan.

Open data : l'ANPCEN demande un accès ouvert aux données publiques de l'éclairage public, en accord avec les engagements internationaux et nationaux pris par le gouvernement.

Gouvernance : l'ANPCEN demande à participer à l'élaboration de tous les textes de référence sur l'éclairage. L'ANPCEN demande expressément un changement de conception : passer d'un éclairage organisé sous l'impulsion de l'offre économique à celui d'une réponse à des besoins avérés, moins théoriques et le plus souvent sur-dimensionnés. L'ANPCEN demande une politique nationale de la lumière artificielle nocturne avec au minimum un objectif de réduction de la quantité de lumière émise, un suivi réel par l'Etat des évolutions, des expertises totalement indépendantes, avec une approche globale d'effets et des coûts de l'éclairage....

Pédagogie : l’ANPCEN sensibilise tous les interlocuteurs nationaux et locaux aux enjeux de l’évolution incontrôlée et exponentielle de l’éclairage public, et plus largement d'éclairages extérieurs, privés et publics, entraînant des halos de pollution lumineuse, des lumières intrusives, la disparition de la nuit par dégradations de l’environnement nocturne. Ainsi l’ANPCEN recense des données et notamment liste les communes pratiquant l’extinction nocturne en milieu de nuit. Elle recommande également un meilleur recours à l’extinction partielle ou totale, dans la gestion des communes, afin d'agir d'abord avec bon sens, avec des dispositions simples, sans coût et à économies immédiates, en euros, en Kwh et en nuisances lumineuses. Nous développons de nombreuses recommandations depuis plus de 20 ans. Elles s'avèrent de plus en plus reprises et utilisées par tous.

Outils : l’ANPCEN a mis au point une véritable "boîte à outils" comme une cartographie de pollution lumineuse et des étiquettes environnementales originales, sur le modèle des étiquettes énergie déjà connues du grand public, pour permettre aux élus de situer la performance des dispositifs existants et de fixer leurs objectifs en termes d’éclairage public. Elles permettent également de promouvoir ces objectifs de manière lisible et simple auprès des citoyens. L'ANPCEN publie des documents grands publics, de la documentation pour les élus et équipes municipales, les acteurs environnementaux... Elle recense des études scientifiques. Elle a réalisé une série de témoignages videos d'élus, un guide de 16 pages de 40 questions/réponses pour les communes. Elle propose une charte d'engagements volontaires aux communes et valorise les progrès par un label national. Elle a conçu des infographies pédagogiques sur les règles d'extinction d'un arrêté de 2018. Elle produit des recommandations pour accompagner les choix d'éclairages et environnementaux des acteurs publics et privés.

Nos recommandations nationales ou positions sont régulièrement mises à jour et sont consultables sur notre site.
 

 

Localement : au plus près des communes et des citoyens

Conférences, animations, expositions, réunions publiques… : les correspondants locaux de l’association alertent et sensibilisent toute l’année citoyens et décideurs publics nationaux et locaux sur la pollution et les nuisances lumineuses. Ils participent aux animations de découverte de l'environnement nocturne.

Charte et conseils : l’ANPCEN a conçu la première charte proposée en France à la signature des communes qui acceptent de s’engager volontairement à rénover leur éclairage extérieur et ses usages, en intégrant les dimensions environnementales dans leur projet. Près de 400 communes, conseils généraux, communauté de communes, syndicats d'énergie l'ont déjà signé : des millions d'habitants sont déjà concernés ! Deux villes de plus de 100 000 habitants se sont engagées aux côtés de l'ANPCEN, en la signant, et montrant que l'action est possible quelle que soit la taille de la collectivité. L’ANPCEN organise des échanges et rencontres, apporte des solutions et des conseils, gracieusement et bénévolement, à ceux qui souhaitent mieux gérer les éclairages extérieurs publics et privés, ou faire comprendre les enjeux.

Le label national Villes et Villages Etoilés est un label original qui valorise localement toutes les communes qui agissent ou veulent progresser par un label national valable 5 ans : 722 communes labellisées, de une à cinq étoiles, ont vu ainsi leur démarche de progrès valorisée, localement et nationalement. Le choix de l'ANPCEN est d'agir sur tout le territoire et non pas réserver la qualité de ciel à quelques espaces peu ou non habités. La démarche d'inscription d'abord communale a été élargie aux territoires, afin de favoriser des participations collectives.

 

International : en réseau

L'ANPCEN échange et coopère avec des acteurs internationaux de pays voisins.
De plus, l'association américaine, International Dark sky Association, lui a décerné un Trophée en 2013 "pour son leadership audacieux"...

Et, important à savoir, ....toutes nos actions sont désintéressées et bénévoles !

 

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Plaidoyer ANPCEN : Nouveaux acquis majeurs, grâce à l'action de l'ANPCEN, dans la loi biodiversité et après un périple législatif de plus de 2 ans !

Après un périple législatif qui aura duré plus de 2 ans, grâce à son suivi persévérant et ses propositions auprès du Parlement et du Gouvernement, l'ANPCEN a suscité et fait inscrire de nouveaux acquis majeurs dans la Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, votée le 20 juillet 2016.

Ce projet de loi, lorsqu'il a été déposé par le Gouvernement en Conseil des ministres et devant le Parlement, comme ce fut déjà le cas pour le projet de loi de transition énergétique, ne comportait strictement aucune mention relative aux nuisances lumineuses, à l'éclairage, à la biodiversité nocturne, à la trame nocturne ou aux paysages nocturnes.

 

 

Grâce à l'action continue et entièrement bénévole de l'ANPCEN, pendant ces plus de 2 ans : 

5 progrès marquent une étape majeure et désormais reconnaissent :

★ les paysages nocturnes, et, comme un patrimoine commun de la nation !

★ les sources lumineuses en mer, aux côtés des sources sonores comme nuisances possibles

★  le devoir de chacun de veiller à la sauvegarde et la protection de l'environnement nocturne !

★  la trame nocturne à travers la gestion de la lumière artificielle la nuit dans les continuités écologiques : il s'agit d'une recommandation historique de l'ANPCEN.

★  la qualité de paysages est liée à la prévention des nuisances lumineuses !

" Le pari de l’ANPCEN est celui d’une conception et gestion de la lumière, en phase avec les enjeux du 21ème siècle, et qui, plus qu’une simple adoption sans autre examen de la dernière technologie promue, saura répondre à des besoins pluriels, mieux partagés au coeur de la nuit, notamment avec l’ensemble du vivant". 

 

5 articles mentionnent désormais : 

★  Article 1er : "Les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages diurnes et nocturnes, la qualité de l'air, les espèces animales et végétales, la diversité et les équilibres biologiques auxquels ils participent font partie du patrimoine commun de la nation."

★  Article 3 (intitulé à la fin n°5) : "Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde et de contribuer à la protection de l’environnement, y compris nocturne. » 

★  Article 3 bis nouveau (intitulé à la fin n°6): "La " pollution ” consiste en l'introduction directe ou indirecte, par suite de l'activité humaine, de déchets, de substances, ou d'énergie, y compris de sources sonores ou de sources lumineuses sous-marines d'origine anthropique, qui entraîne ou est susceptible d'entraîner des effets nuisibles pour les ressources vivantes et les écosystèmes marins, et notamment un appauvrissement de la biodiversité, des risques pour la santé humaine, des obstacles pour les activités maritimes, et notamment la pêche, le tourisme et les loisirs ainsi que les autres utilisations de la mer, une altération de la qualité des eaux du point de vue de leur utilisation, et une réduction de la valeur d'agrément du milieu marin."

★  Article 7 bis nouveau (intitulé à la fin n°17) : "La trame verte et la trame bleue ont pour objectif d'enrayer la perte de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état des milieux nécessaires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines, et notamment agricoles, en milieu rural, ainsi que la gestion de la lumière artificielle la nuit »

★  Article 72 (intitulé à la fin n°171) : "Les objectifs de qualité paysagère mentionnés à l’article L. 333-1 du présent code visent également à garantir la prévention des nuisances lumineuses définie à l’article L. 583-1."

Consulter notre dossier de presse complet  (NB la numérotation des articles de la loi qui y figure est celle de l'examen parlementaire)

Découvrer également notre plaidoyer et nos acquis inscrits dans la loi de transition énergétique 


Les effets de la lumière sur le vivant : 

un long chemin de contributions et travail de l'ANPCEN depuis plusieurs années pour leur reconnaissance...

Actions autour de la loi

★ 2016 : vote de la loi 

★  à partir de 2016, en complément des actions menées par l'ANPCEN, actions partenariales associatives

★  2014 à 2016 : suivi des dépôts d'amendements et des débats, pour chacune des étapes : examens en commissions puis examens en séances publiques, dans chacune des chambres pour chacune des lectures puis pour la CMP.

★  2014 à 2016 : contacts de parlementaires de différents groupes politiques

★  2014 à 2016 : audition de l'ANPCEN par la rapporteure de l'Assemblée nationale et par le rapporteur du Sénat

★  2014 : lire le projet de loi et construire des propositions d'amendements

Prolongement de nombreuses actions menées par l'ANPCEN pour la documentation et la reconnaissance de ces enjeux :

★  2015 : publication d'une étude inédite : "Eclairage du 21ème siècle et biodiversité" « Pour une meilleure prise en compte des externalités de l’éclairage extérieur sur notre environnement » MEB-ANPCEN

★  2015 : publication d'une courbe inédite des évolutions de 1960 à 2015 de la quantité de lumière perçue la nuit par les espèces - comparée à l'évolution de la quantité de lumière telle que perçue par les humains - distincte de la courbe suivie par la consommation d'énergie.

★  2014 : inscription de la pollution lumineuse dans les orientations générales de la trame verte et bleue (TVB)

★  2013 : 1er séminaire de pédagogie ANPCEN avec la FNPNR, le Centre de ressources TVB du Ministère de l'écologie : "Trame verte et bleue et pollution lumineuse"

★  2012 : 1ère journée d'études Anpcen "Relations lumière artificielle nocturne et biodiversité" au Museum national d'histoire naturelle

★  2012 : sensibilisation et partenariats avec l'ANPCEN de la Fédération nationale des parcs naturels régionaux, de Parcs nationaux de France, de la LPO, du Museum national d'histoire naturelle

★  2011 : demande de révision par l'ANPCEN de la norme Afnor XP-X90-013 dite « nuisances lumineuses extérieures » et demande d’intégration des effets de la lumière sur la biodiversité au périmètre de la norme

★  Toute l'année : intégration des enjeux de la biodiversité à la charte ANPCEN proposée aux communes, intégration de critères de sensibilisation à la biodiversité nocturne dans le label national Anpcen "Villes et villages étoilés", plaidoyer et pédagogie toute l'année à un niveau national et local.

Consulter notre dossier de presse complet 


YOYO : CHRONOLOGIE DE NOS ACQUIS ET DE LEURS SUPPRESSIONS ET RETABLISSEMENTS SUCCESSIFS AU PARLEMENT

 Article 1er

Ø  Acquis en 1ère lecture de l’Assemblée nationale
Ø  Supprimé par le Sénat en 1ère lecture
Ø  Rétabli en 2ème lecture par l’Assemblée nationale
Ø  Supprimé en 2ème lecture par le Sénat
Ø  Accepté en Commission mixte paritaire
Ø  Conservé en 3ème lecture à l’Assemblée nationale
Ø  Confirmé en 3ème lecture au Sénat 
Ø  Confirmé en 4ème lecture à l'Assemblée nationale

 Article 3 ou n°5 final

Ø  Acquis en 1ère lecture du Sénat
Ø  Voté conforme en 2ème lecture de l’Assemblée nationale

 Article 3 bis nouveau ou n°6 final

Ø  Acquis en 1ère lecture de l’Assemblée nationale
Ø  Voté conforme en 1ère lecture au Sénat

 Article 7 bis nouveau ou n°17 final

Ø  Acquis en 1ère lecture de l’Assemblée nationale
Ø  Voté conforme en 1ère lecture au Sénat

 Article 72 ou n°171 final

Ø  Acquis en 2ème lecture de l’Assemblée nationale
Ø  Voté conforme en 2ème lecture au Sénat

Loi votée le 20 juillet 2016.


La loi : un périple sollicitant notre persévérance

★ Le texte est d'abord passé par les mains de plusieurs ministres : Philippe Martin, puis Ségolène Royal, puis Barbara Pompili….

★ Puis le texte déposé en Conseil des ministres, depuis mars 2014, a parcouru un difficile chemin parlementaire. En deux ans et trois mois, il a traversé d'abord deux lectures successives à l’Assemblée nationale et deux lectures au Sénat. Chaque lecture génère elle-même deux étapes : discussions en Commission puis en séances publiques où le texte est fortement bousculé et soumis à de très nombreux lobbys. A l’issue des deux lectures, il restait 58 articles à examiner. Une Commission mixte paritaire (CMP) réunie pour ce faire a été déclarée infructueuse, faisant repartir le texte pour une nouvelle lecture à l'Assemblée nationale, puis au Sénat, puis une lecture définitive par l'Assemblée nationale.

En tout, des dizaines d'heures de débat. Au départ 72 articles dans 6 titres. A l'arrivée 174 articles dans 7 titres. Des centaines d'amendements déposés et amendements examinés. Dont ceux de l'ANPCEN...

Retrouver le déroulement complet de la loi dans notre dossier de presse

La loi publiée le 8 août 2016

Distinctions spéciales de l'ANPCEN !

★  à Geneviève Gaillard, d'abord, rapporteure pour l'Assemblée Nationale, pour sa conscience des enjeux, pour sa persévérance courageuse, ainsi qu'à Jean-Paul Chanteguet pour son pilotage de la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale.

★ à Barbara Pompili, Secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité, auprès de la Ministre de l'environnement, qui depuis sa nomination a soutenu nos enjeux sur les articles restant à défendre.

★  et à tous les parlementaires de différents groupes politiques à l'Assemblée nationale et au Sénat qui nous ont soutenus au cours de ces deux ans et demi : nous ne pouvons pas tous les citer ici, mais qu'ils soient assurés que leurs soutiens, leurs amendements, leurs votes ont été suivis, remarqués et appréciés. 

★ aux sénateurs qui ont permis une avancée, sur nos sujets, en 1ère lecture et lors de la Commission mixte paritaire.  

Il faut relever néanmoins que les débats et remarques entendues ont parfois été.... en dessous du niveau de la mer. Un grand nombre de parlementaires, souvent maires ou élus locaux, doit encore acquérir la conscience des enjeux à la hauteur de ceux-ci en coûts globaux et impacts globaux, doit s'informer beaucoup mieux auprès de sources indépendantes du marché, doit choisir résolument des usages et des éclairages du XXIème siècle, cohérents et intégrateurs des différents enjeux pour être pertinents.

La modernité de la gestion locale de l'éclairage, en 2016, ne réside nullement dans l'utilisation des nombreux fonds publics : réserves parlementaires, allocations TEPCV, aides Ademe et autres dispositifs, sans compter les impôts locaux des citoyens et acteurs locaux, pour simplement adopter la dernière technologie prescrite par les fabricants, sans recul, ni analyse au nom de l'intérêt général.

 

Témoignage de Geneviève Gaillard, rapporteure de la loi à l'Assemblée nationale, auprès de l'ANPCEN

 

" Cette réalité scientifique est désormais une réalité juridique. "

Interview ANPCEN complète à retrouver ici

 

Témoignage de Barbara Pompili, Secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité, auprès de l'ANPCEN

"Je crois réellement à la complémentarité entre associations, citoyens et élus pour faire aboutir des projets de loi tels que celui sur la biodiversité."

Interview ANPCEN complète à retrouver ici

Consulter notre dossier de presse complet 


Pourquoi est-ce important ?

1/Il s'agit d'une reconnaissance des enjeux pour lesquels nous sommes mobilisés, de la pertinence de nos propositions et du résultat de notre suivi, pas à pas, pendant deux ans

Nos analyses, nos recommandations historiques sont désormais reconnues et inscrites dans la loi. Tout le travail effectué par l'ANPCEN est entièrement bénévole.

D'une part, les enjeux de la biodiversité n’avaient pas connu d’étape législative marquante depuis la loi relative à la protection du patrimoine naturel datant de 1976, soit depuis 40 ans …. D'autre part, nous avons constaté que les enjeux de l'environnement nocturne, la reconnaissance d'impacts de la lumière sur le vivant n'y ont jamais figuré ! 

De fait, ce sujet n'a pas été suivi : ni objectif chiffré, ni pédagogie, pas d'outils de l'Etat sur les relations lumière artificielle-biodiversité. Les études scientifiques ne sont pas prises en compte. Les enjeux de la lumière sur l'environnement, la biodiversité et les paysages sont le plus souvent inconnus des élus. De plus, aucune offre d'éclairage des acteurs économiques n'est construite en fonction de ses impacts sur l'environnement, aussi. La normalisation de l'éclairage ou des nuisances lumineuses ne prend pas en compte les effets de la lumière sur le vivant, biodiversité et paysages, dans son analyse. Ces effets sont quasi unaniment sous-estimés, voire complètement niés. 

Nous avons montré que l'approche anthropocentrée de l'éclairage règne en réalité : la lumière artificielle nocturne a toujours été conçue pour la vision humaine, donc ne tient aucunement compte dans sa conception d’une perception accrue par les visions des différentes espèces et donc de ses impacts : éblouissements et collisions par éblouissements, accroissement de prédations, par exemples.

De plus, nous avons soutenu que les paysages nocturnes sont spécifiques. Ils représentent un patrimoine en tant que tel à préserver :

- intrinsèquement : les espèces qui vivent la nuit sont particulières, les interactions nocturnes (déplacements, migrations, alimentation, reproduction…) entre les espèces ou au sein d’une même espèce sont spécifiques la nuit.

- quantitativement : l’environnement nocturne représente la moitié de l’environnement.  28% des vertébrés et 64% des invertébrés vivent partiellement ou totalement la nuit, par exemple. De plus, l’ensemble de la biodiversité diurne et nocturne a besoin physiologiquement d’une alternance marquée du jour et de la nuit. Ce rythme naturel est donc constitutif de tout être vivant et conditionne nombre de fonctions physiologiques des individus ou des populations d'espèces.

- visuellement :  les paysages diurnes et nocturnes sont radicalement différents.

Le ciel étoilé par exemple, comme élément particulier constitutif des paysages nocturnes, est une source d’inspiration de nombre de civilisations. Préserver sa capacité de contemplation par tous, à l’œil nu, sans obligation d’aller au bout du monde avec des moyens considérables, est essentielle. Car sa contemplation fut notamment à l’origine de nombre de vocations par exemple. 

Il nous est apparu nécessaire de voir évoluer la conception uniquement spatiale des paysages (et souvent diurne) vers une perception temporelle. Les paysages nocturnes relèvent d’un rythme naturel temporel, d’alternance du jour et de la nuit. Dans le cas de la pollution lumineuse, la meilleure gestion à venir d’un paysage nocturne s’inscrit autant dans une démarche  temporelle que spatiale. Pour que leur gestion soit adéquate, les paysages ne doivent pas être définis uniquement de manière spatiale.

Enfin, la lumière a des caractéristiques spécifiques, nous l'avons dit régulièrement : elle se diffuse à distance des sources d’émission. Aussi chaque choix de chaque commune ou acteur appelle à une plus grande « solidarité écologique » entre territoires, inscrite dans la loi.

Notre constat a ainsi suscité toutes les étapes de documentation, plaidoyer, partenariat, publications de l'ANPCEN décrites plus haut.

 

2/La lumière artificielle la nuit fragmente les milieux et est bien une pression de plus sur la biodiversité qui se combine ou s'ajoute à d'autres : surexploitation, fragmentation des milieux, espèces invasives, changement climatique etc, sont autant de pressions déjà sur le vivant ... Nous avons soutenur qu'il est temps de prendre à sa juste mesure la part que prend la lumière artificielle la nuit, utilisée toutes les nuits, en tous points du territoire donc dans tous les milieux naturels.

De très nombreuses études scientifiques montrent pourtant que les effets sur le vivant sont constatés, chiffrés, documentés (A voir notamment dans notre étude MEB-Caisse Des Dépôts-ANPCEN, Eclairage du 21ème siècle et Biodiversité, 2015, recensement de travaux scientifiques pour tous les groupes d’espèces et recommandations spécifiques) : il ne peut plus être nié en 2016 qu’il s’agit d’une pression supplémentaire qui s’ajoute ou se combine à toutes les autres pressions.

La lumière peut également constituer une infrastructure infranchissable pour certaines espèces et contribue à la fragmentation des milieux, autant que les autoroutes, routes, ponts, barrages etc. L'ANPCEN a promue de manière continue que la gestion de la lumière artificielle la nuit ou trame nocturne doit être intégrée à la définition et à la gestion des continuités écologiques.

Le Ministère de l’Ecologie rappellait lui-même : « La communauté scientifique estime que la moitié des espèces vivantes que nous connaissons pourrait disparaître d’ici un siècle, compte tenu du rythme actuel de leur disparition 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel d’extinction ! Cette érosion accélérée de la biodiversité n’est pas naturelle : elle est liée quasi exclusivement aux activités humaines. » 

 

3/Sortie de l'éclairage et des nuisances lumineuses des seuls aspects techniques ou énergétiques : approche plus globale nécessaire

L'ANPCEN a fait une très longue et patiente pédagogie, a produit nombre d'analyses et outils originaux, également pour que la question des nuisances lumineuses sorte des approches exclusivement photométriques ou énergétiques trop segmentées et souvent antinomiques avec les besoins de l'environnement, et pour qu'enfin une approche un peu plus globale naisse.

Vous pouvez retrouver dans notre dossier de presse toutes les étapes, réalisations, rendez-vous, publications de l'ANPCEN qui ont permis chaque année depuis cinq ans de nourrir et argumenter nos recommandations et leur pédagogie.

En réussissant, d'une part à créer le maillon manquant entre énergie, lumière et nuisances lumineuses dans la loi de transition énergétique, en 2015, en créant une visualisation distincte de la courbe suivie par l'énergie consommée et celle de la lumière produite en France, puis en reliant biodiversité et paysages nocturnes et nuisances lumineuses dans cette loi de référence sur la biodiversité, l'ANPCEN a permis de franchir deux étapes importantes.

Consulter notre dossier de presse complet 

Le travail de l'ANPCEN est entièrement bénévole, il n'est pas celui d'une administration. Vous êtes très nombreux à lire et utiliser sur notre site nos informations, nos recommandations et nos analyses : pour un juste retour à notre action dévouée, merci de bien vouloir citer l'ANPCEN comme source de vos productions ! 



                

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