Depuis 2 ans, l'ANPCEN a lancé une alerte relative aux conséquences non mesurées des Leds sur la santé et l'environnement, en s'appuyant notamment sur les fortes réserves exprimées par l'ANSES dans un avis datant de 2010.
Les recommandations de l'ANSES depuis 2010 n'ont donné lieu à aucune action préventive ou corrective.
Pourtant les LEDS sont partout : veilleuses d'appareils ménagers, veilleuses éclairées dans les chambres d'enfants, réveils, télévisions, tablettes, décodeurs, box, décorations intérieures, vitrines de magasins, phares de voitures, feux tricolores, bureaux, ascenseurs, couloirs de métro...éclairages de voiries, mises en lumière, balisages, décors de Noël....
Plus personne ne peut leur échapper à aucun âge de la vie et quelque soit le degré de formation de la rétine, de la sensibilité à la lumière ou aux éblouissements.
Ils se répandent, sans aucune approche globale de leurs coûts et sans qu’aient été mesurés de manière indépendante leurs effets de moyen et long terme.
Compte tenu de la prescription massive de Leds tant en usage domestique qu'extérieur depuis, l'ANPCEN demandait depuis 2012 la mise à jour de cet avis afin de fournir aux citoyens et aux élus des informations indépendantes sur les conséquences de cette technologie.
Avec plusieurs contributions, l'ANPCEN a demandé l'inscription dans le nouveau Plan national santé-environnement (PNSE3), de la révision de cet avis sur les Leds pour laquelle elle sera attentive à l'indépendance de l'expertise et aux normes de sécurité photobiologiques inadaptées. Elle demande clairement un examen des risques sanitaires autant qu'environnementaux dans une analyse plus globale, pour tous les publics, y compris les milieux professionnels exposés.
Un risque augmenté de cancer lié au travail posté apparaît en effet établi. Le Centre international de Recherche sur le Cancer de l’OMS à Lyon (CIRC) en 2011 a d’ailleurs classé ce facteur au niveau « groupe 2a », le niveau le plus proche de l’évidence dans son échelle d’appréciation. L’hypothèse cancérogène du travail posté repose sur la désynchronisation du système circadien.

D'autre part, pour l'ANPCEN, il convient d’appliquer rapidement au suivi des conséquences de la lumière sur la santé, le principe de l’exposome exprimé dans le plan national santé-environnement permettant de suivre le cumul d’expositions à ces lumières au cours de la vie, selon les âges successifs et en différentes circonstances : domestiques, professionnelles, espaces publics…
La révision de cet avis est désormais inscrite dans le PNSE3.
Retrouvez l'alerte de l'ANPCEN face aux Leds