Le Plan Biodiversité du Gouvernement annoncé en juillet 2018 a été suivi par l'ANPCEN avec un collectif associatif qui en a fait une analyse partagée.
Par ailleurs, l'ANPCEN a publié son analyse du volet relatif à la pollution lumineuse.
L’ANPCEN a tenu à souligner, d’une manière générale, la nécessité de voir la biodiversité portée localement par les élus, nationalement et internationalement par le Gouvernement, à un niveau identique à l’enjeu climatique, et l’utilité de renforcer une approche interministérielle et intégrée. A ce titre, l’ANPCEN salue, autour du Premier ministre et du Ministre d’Etat de la transition écologique et solidaire, la mobilisation de plusieurs ministres.
Elle se réjouit particulièrement de voir la pollution lumineuse reconnue enfin au même titre que les pollutions plastiques et chimiques, rappelant que nos éclairages exercent une pression supplémentaire sur le vivant, toutes les nuits, partout. Et se réjouit d’une approche de l’éclairage qui commence à dépasser, comme l’ANPCEN le recommande, le seul objectif de l’efficacité énergétique.
L'ANPCEN soutient en effet la volonté d’une approche intégrée (de la biodiversité) à l’ensemble des politiques publiques sectorielles, approche intégrée que l’ANPCEN précisément recommande depuis des années pour mieux concevoir et gérer les éclairages. Associer pollution lumineuse et préoccupation pour la biodiversité permet en effet d’éviter aux élus et aux citoyens des choix d’éclairage extérieurs incohérents, avec des effets néfastes créés pour 20 à 30 ans. C’est pourquoi l’ANPCEN a œuvré très activement à son intégration dans la loi de biodiversité de 2016. L’ANPCEN de même demande, depuis plusieurs années, une approche intégrée des nuisances lumineuses aux enjeux énergétiques, climatiques, santé-environnement notamment
Cependant les mesures annoncées portant sur les textes ne relèvent que d’une obligation découlant du recours associatif gagné en 2018 en Conseil d’Etat. Elles ne constituent pas le plan d’action attendu de prévention, limitation, suppression des nuisances lumineuses. Le plan biodiversité ne comporte hélas sur cet enjeu aucun objectif chiffré et aucun moyens concrets affectés à la réparation des effets de la pollution lumineuse ; le principe pollueur payeur n’est pas utilisé pour doter cet enjeu de moyens alors qu’a contrario des dispositifs et financements publics contradictoires perdurent.
A noter au moment où le ministre appelle à la mobilisation et souhaite valoriser les initiatives des acteurs français :
la reconnaissance dans le dossier de presse du Plan biodiversité de la dynamique positive que crée le label national Villes et Villages étoilés, porté par l'ANPCEN, un acteur associatif français, agréé par le ministère de la transition écologique et solidaire, oeuvrant sur tout le territoire, avec une expertise originale locale et nationale de 20 ans, basée sur une veille scientifique et technique internationale, sur la connaissance de proximité des besoins de terrain et sur le suivi des politiques publiques françaises.
Consulter le dossier de presse de l'ANPCEN
Quelques uns des échos dans la presse : Socialter, Reporterre, Le Monde, AEF, etc